« L’autorité publique est aux mains du système financier »
" Durant les trente dernières années le capitalisme s’est transformé. Tout commence en 1980, quand Ronald Reagan gagne les élections présidentielles aux États-Unis et Margaret Thatcher arrive au pouvoir en Grande-Bretagne. À partir de là, non seulement s’est concrétisé un capitalisme orienté vers la spéculation financière, mais aussi une une transformation culturelle, anthropologique a eu lieu. La philosophie capitaliste s’est répandue avec ce message : « La société humaine n’existe pas ». Pour les capitalistes, la société est un une collection d’individus qui se trouvent dans une boule et son unique mission consiste à en tirer un maximum de profit. Pour les capitalistes, l’individu est séparé des autres, est en concurrence permanente avec eux. Dans cette vision, ce qui est commun n’est plus le peuple, mais le marché. Pour cette raison les gens ont tant de difficultés à se sentir un citoyen qui participe à un processus commun à tous. Le système a occulté une donnée : le phénomène fondamental qui s’est produit au sein du capitalisme au cours des trente dernières années fut l’augmentation de l’inégalité, dans tous les pays, y compris les pays émergents.... "
L'Échelle de Jacob: " L'autorité publique est aux mains du système financier "
Vous démontrez avec des exemples innombrables comment le monde glisse vers une sorte de régime autoritaire dont l'intention unique est de maintenir les privilèges d'une caste, l'oligarchie. Cela...
http://echelledejacob.blogspot.fr/2013/02/lautorite-publique-est-aux-mains-du.html
Página/12 :: Dialogos :: "La autoridad pública está en manos del sistema financiero"
Periodista y autor de los exitosos libros Cómo los ricos destruyen el planeta y Para salvar el planeta, salir del capitalismo, Kempf acaba de completar la trilogía con La oligarquía, ya basta, viva
http://www.pagina12.com.ar/diario/dialogos/21-214082-2013-02-18.html
Au bout de la route: L'autorité publique est aux mains du système financier
Voir également : Fiction de démocratie par H.Kempf [Note perso : je suis évidement d'accord avec Mr Kempf, mais baser le changement sur une approche écologique sans changer la racine du problè...
http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2013/02/lautorite-publique-est-aux-mains-du.html
L'oligarchie de fait Les sociétés contemporaines du monde occidental, même si en droit elles se définissent comme démocratiques, sont elles aussi concernées par une dynamique oligarchique selon certains intellectuels. Ainsi, Hervé Kempf, dans son ouvrage intitulé L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie[réf. incomplète], met en exergue la concentration croissante du pouvoir décisionnel par une élite restreinte de dirigeants politiques, de grands chefs d'entreprises, d'acteurs financiers, de journalistes influents, etc. Ceux-ci constituent en effet une caste de plus en plus puissante, dont les membres délibèrent entre eux de décisions s'appliquant à l'ensemble de la population, alors que celles-ci ont pour finalité exclusive de servir leurs intérêts personnels. Ce constat amène l'auteur à estimer que nous[Qui ?] vivons dans un régime oligarchique et non plus démocratique, sous l'impulsion d'une logique capitaliste radicalisée par le néolibéralisme. En effet, cette idéologie qui suscite un consensus chez l'ensemble des "oligarques" a contribué à exacerber les inégalités au profit des "très riches" et les privilèges dont ils disposent, ainsi qu'à accentuer la relation entre capital détenu, prestige social et capacité d'influer sur les principales décisions prises par un pays. Ceci a favorisé une collusion croissante entre les représentants politiques et les élites économiques ou financières afin de satisfaire des intérêts de plus en plus convergents, au détriment du "bien commun". Comme le souligne Hervé Kempf, la dérive oligarchique des sociétés occidentales a été symbolisée de manière flagrante par l'adoption du traité de Lisbonne en 2008[Par qui ?]. Celui-ci reprenait en effet les principales dispositions du traité constitutionnel pour l'union européenne, alors que les peuples français, néerlandais et irlandais s'étaient prononcés contre celui-ci, lors de référendums censés incarner une souveraineté populaire qui a donc été bafouée par une oligarchie au cynisme sans limite[non neutre].